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ça me scie les trompes - Page 3

  • Foutage de gueule

    Vous pensez quoi, vous, d’une boîte qui :

    - fait paraître une annonce sur un site de recrutement de cadres pour un poste de consultant –formateur bilingue anglais avec déplacements à l’étranger

    -  vous reçoit pour 2 entretiens au cours desquels vos prétentions de salaire leur conviennent

    -   vous reçoit pour un 3ème entretien où le directeur de la boîte vous apprend qu’il seront « un peu en dessous » de vos prétentions. Le lendemain, on vous appelle pour vous dire que votre profil les intéresse énormément mais qu'ils ont quand même quelques inquiétudes. Ils vous demandent donc de leur envoyer des preuves de ce que vous savez faire, ce que vous faîtes.

    (A ce stade, je n’étais déjà plus motivée mais j’ai voulu aller jusqu’au bout et voir ce qu’ils me réservaient. Le boulot, c’est comme l’amour, si ça démarre avec tiédeur, c’est pas bon signe.)

    -         Vous appelle 2 mois après le premier entretien pour vous annoncer qu’ils sont prêts à « vous donner votre chance » !!! mais à 2000 € bruts annuels de moins que ce que vous vouliez (mais il y a les primes sur objectifs, conséquentes et quasi-garanties) et pour un statut d’agent de maîtrise « parce que vous êtes formateur junior ».

    -         Vous envoie une proposition d’embauche où il s’avère que le fixe annuel brut est en fait inférieur de 6500 € à vos prétentions. Ben oui, ils ont inclus les primes trimestrielles sur objectifs dans le brut annuel … Juste pour vous faire rire, ils ont le culot de me proposer 25,5 K€ pour ma parfaite mobilité, mon anglais courant et mes 17 ans d’expérience …

    Moi je dis que c’est du foutage de gueule. Et que je ne vais sûrement pas bosser pour des guignols pareils. Un tel manque de sérieux et d'honnêteté me fait craindre le pire pour ma formation au poste et mon travail au quotidien. 

    Jean-Marc, lui, fulminait hier « qu’on porte atteinte à mon intelligence ». Mon coloc' constatait amèrement que le monde de l'entreprise et les salariés sont vraiment dans une impasse. Les patrons veulent le mouton à 5 pattes, mais pour le payer une misère. Comment peut-on demander à un salarié de s’investir quand on le prend ouvertement pour un con dès le départ ?

    J'ai pas le temps de jouer à leurs jeux à 2 balles. J'ai 36 ans bientôt. On ne me chiera plus dans les bottes. On ne me "donne pas ma chance", j'ai plus 20 piges. Aujourd'hui, j'exige dans tous mes rapports, privés ou professionnels, un respect et une confiance mutuels. Ce sera ça ou rien.

  • A con, con et demi

    Et bien voilà, entretien annuel sans surprises hier. 

    En septembre dernier, suite au départ de ma boss - qui n'a pas été remplacée -, on m'a confié un beau package de nouvelles responsabilités (2 collaborateurs et 3 prestataires supplémentaires à gérer). Cette promotion n'a été accompagnée d'aucune mise à jour de mon contrat ni augmentation, ni même du statut cadre, inhérent à mes responsabilités.

    Hier donc, le principal objectif de mon entretien était pour moi, en dehors d'un point sur mes objectifs passées et futurs, d 'obtenir cette régularisation qu'on me doit depuis 8 mois (4 ans en ce qui concerne le statut mais bon, passons...)

    Je savais déjà que j'aurai à batailler car mon boss direct, arrivé il y a 4 mois, m'avait laissé entendre qu'on l'avait gentiment renvoyé dans ses buts quand il avait évoqué mon cas auprès de Big Boss. 

    Comme je m'y attendais, j'ai donc essuyé un refus net, sous le prétexte de 2 dossiers que j'ai mal gérés, dossiers dont personne ne voulait et pour lesquels je n'avais, en fait, pas les compétences nécessaires.

    En dépit de ce constat, on m'informe qu'on souhaite me confier bientôt une autre tâche pour laquelle une de mes collègues est incompétente (j'ai déjà récupéré une partie de son boulot en avril).

    Pas d'augmentation, donc, pour la première fois depuis 4 ans, et un point prévu en octobre pour "voir où j'en suis".

    Un coup de bâton et une carotte, quoi, pour faire avancer la bourrique ...

    A court d'arguments quand j'ai mis en balance tous les points sur lesquels j'avais donné satisfaction avec les 2 dossiers que j'avais mal gérés, Big Boss n'a plus argumenté et s'est contenté de répéter :

    "Et bien, non, je vais être clair, je ne vous donne pas le statut cadre. Vous manquez de maturité."

    "C'est très clair, en effet" lui ai-je répondu.

    "Vous devez avoir raison, on m'a donné trop de choses à gérer d'un coup.

    En revanche, dans la mesure où vous estimez que je n'arrive pas à gérer mon travail actuellement, expliquez-moi comment vous pensez que je vais mieux m'en sortir en m'en rajoutant encore plus ?"

    "En mettant en place le plan d'actions dont nous venons de parler" me répond-il.

    " Et bien, écoutez, partont des faits :

    Jusqu'en septembre dernier, vous étiez satisfait et moi aussi : j'avais un poste relativement peinard, que je maîtrisais parfaitement, et un minimum d' augmentation assurée, chaque année. Aujourd'hui, vous me dîtes, en résumé, que vous me laissez toutes ces tâches mais pour le même prix parce que je ne vous donne pas entière satisfaction. 

    Je pense donc que le mieux à faire, pour vous comme pour moi, c'est de m'en tenir à ce que je sais faire de mieux, comme ça l'année prochaine, en supoosant que je sois enncore là, j'aurai la garantie de remplir mes objectifs et d'avoir une augmentation."

    (crispation en face)

    "Si c'est ce que vous voulez, on peut vous en retirer", dit-il.

    "Ben oui, je crois que c'est ce qu'on va faire.

    Parce qu'aujourd'hui, concrètement j'assume des responsabilités pour lesquelles je n'ai ni la rémunération ni le statut correspondant. Ca, c'est dans le code du travail, ça n'est pas discutable ni soumis à une appréciation sur la qualité du travail."

    JM a bien raison : "L'arme absolue des patrons, c'est l'attachement stupide qu'ont les salariés envers leur emploi et leur entreprise."

    Et j'ajouterai : "et leur soif de pouvoir".

    Il me prend pour une mule ? Il va tâter de mon coup de sabot.

    C'est bien dommage parce que j'aime mon travail, mes collègues et même mon nouveau chef.

    Mais l'heure n'est pas à l'affectif.

  • Au pays du klaxon

    Soit je développe une réaction allergique de plus en plus aiguë aux abrutis qui ont le doigt vissé sur le klaxon, soit effectivement cette semaine, la circulation étant particulièrement difficile dans la zone de Paris-Sud, il ya eu recrudescence de l'utilisation d'avertisseur sonore.

    Bref, excédée par ce tintamarre,et désolée pour les pauvres gens qui habitent sur les avenues du Général Leclerc (Paris 14) et Romain Rolland (N20) je me suis surpris hier à engueuler un automobiliste qui me klaxonnait allègrement dans les oreilles alors que j'attendais sagement que le feu m'autorise à traverser. Du coup, quand son feu est passé au rouge et qu'il s'est retrouvé comme un con, je lui ai jeté un vengeur "allez ferme-la, maintenant t'es au rouge, bien fait pour ta gueule!". Z'ont le don de me faire sortir de mes gonds (faut dire que je suis pas longue à démarrer).

    Sinon, je me posais une question. On a tous suivi les mêmes leçons sur le code de la route, non ? Il me semble qu'il était précisé qu'à un carrefour on ne démarrait au feu vert que si la voie était libre. C'est à  dire qu'en cas de bouchon, on ne s'encastre pas comme un demeuré dans la voiture de devant mais on attend sagement que le carrefour soit dégagé quitte à  sauter un tour (le feu repasse au rouge). En plus, comme ces messieurs dames sont super excédés, ils sont tous ... oserais-je ? oui ! ils sont donc tous "bite à cul" au point que parfois mon petit vélo profilé n'arrive pas à se faufiler entre pare-chocs et pots d'échappement. Pour info, la seule fois de ma vie où j'ai vu cette règle du code de la route respectée, c'était en Irlande, je me suis même demandé ce qui se passait tellement c'était surprenant. Et je peux vous dire, ça fonctionne ! Alors je suis désolée mais je pense que dans les grandes villes, ça pourrait être bien de faire un petit rappel civique, car entre l'usage du klaxon qui est interdit en ville sauf en cas de danger et cette habitude débile aux carrefours qui gêne la circulation, il me semble que quelques agents de la circulation voire quelques prunes bien senties remettraient tout le monde d'aplomb.

  • Le manque de respect

    Samedi dernier c’était mon anniversaire : 35 piges et (presque) toutes mes dents !

    Comme l’année dernière, j’avais invité quelques amis et nous avons passé une soirée animée, en grande partie grâce aux bruyantes interventions de la femme d’un de mes meilleurs amis, laquelle ne brille pas par sa distinction.

    Au cours de la soirée, cette personne que je n’ai rencontrée que 2 fois dans ma vie me balance tout de go : « Alors, t’attend quoi pour faire des gosses, toi ? La ménopause ? »

    Ayant connu des problèmes de fertilité au sein de mon ex-couple et comptant parmi les invités ce soir-là deux amies très chères qui désespèrent de tomber enceintes, j’ai avalé ma salive et lui ai calmement demandé ce qu’elle dirait si je lui répondais que j’étais stérile. Je n’ai même pas réussi à lui faire frétiller un neurone, je lui ai donc dit que quand on ne connaissait pas la vie des gens, on se dispensait de ce genre de remarques pour le moins indélicate.

    La connerie humaine me fout vraiment en rogne parfois.

    Je sais qu’on est jamais à l’abri d’une gaffe mais quand même, essayons de tourner notre langue 7 fois dans notre bouche avant de sortir n’importe quoi à n’inporte qui !

  • Pov'con

    A la cantine, on parle d'un collègue parti en vacances au Cameroun et un pov'con ignorant et irrespectueux balance "Il est parti sain, il va revenir avec le Sida (ha ha ha)"